RIT INFINITY

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Hiatus

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Musical fantasy, Percussions and theatre

Musicians
Yi-Ping Yang
Emmanuel Scarpa

Comedians
Christian Scelles,
Patricia Thevenet,
Anne-Laure Sanchez

Music pieces
Sébastian Rivas, Lin-Ni Liao
James Giroudon & J.-F. Estager
Y.-P. Yang et E. Scarpa

Stage director Julio Guerreiro
Dramaturgy Anne-Laure Sanchez
Lighting Eric Marynower, Richard Gratas
Costumes Laure Garnier

Production
RIT INFINITY ass.

Partners
RIT INFINITY – GRAME
Théâtre des Célestins

Duration 60 minutes

Fantaisie musicale. Un hasard mathématique, deux univers, trois créations, quatre personnages, diverses situations autour du langage inspiré par Samuel Beckett, avec rencontre sans rendez-vous, réflexion sans mot, rempli par des regards croisés, une sorte de jeu du destin… Un concert “mis-en-scène” avec deux percussionnistes assistés par deux comédiens chargés de nous amener au plus près du travail de composition, au plus près des instrumentistes, avec une suite de situations parfois absurdes évoluant doucement vers un chaos “beckettien”.

Au départ de ce projet, il y a l’envie de Yi-Ping Yang de s’inspirer de Quad de Beckett, oeuvre vidéo sans parole de 10mn que Beckett avait réalisé lui-même avec 4 danseurs et plusieurs percussionnistes. La composition des percussions restait libre.

Quad c’est le croisement d’une pièce musicale et d’une situation scénique avec pour thème principal la fuite dans un espace clos.

Le projet

Une percussionniste en pleine crise de confiance se trouve confrontée dans une séance de travail à un batteur de jazz très prometteur et au directeur d’une salle de concert assisté de sa directrice artistique. Voici le point de départ d’une situation qui n’aura de cesse de dégénérer vers un chaos presque surréaliste. La scène prendra visiblement le chemin d’un certain chaos – amoncellements et traces – désorganisation, décomposition, recomposition. Métaphore d’un monde traversé dans son entier par la catastrophe japonaise de Fukushima.

Tout est lisible, compréhensible. Pas besoin d’explications. Avec une parole reconnaissable mais peu accessible, ou incomplète ; exactement comme dans la rue, où sans entendre ce que se disent les gens, on devine bon nombre de situations. Le tout, avec une certaine complicité souriante entre les acteurs et le public, un climat scénique qui pourrait rappeler celui de Pina Baush ou de Jan Lauwers.

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