Tryptique

Partie 1. Echo de soi (14’).

Musique conçue en itinérance, alternant cheminements sonores et haltes percussives. Évocation du (re)pli, comme une expérience de l’enfouissement, comme une plongée àl’intérieur de soi. Le déroulé de cet itinéraire fait référence au couple « plier, déplier » telle que le définit Gilles Deleuze dans son ouvrage « Pli ».

Partie 2. Le plein, le vide (13’).

Cette partie centrale est immobile, elle se développe sur le lieu même oùs’évanouit « Echo de soi ». Les textes de Gherasim Luca sont extraits de La fin du Monde et Autres Secrets du Vide et du Plein. Sur support électronique, puis en live, ils émergent progressivement.

Partie 3. Transparence (17’).

L’architecture est composée d’un mur virtuel, de sons et de lumières, qu’anime le geste de l’interprète. C’est une vision et une écoute de l’improbable, de lignes et de contours flous, une poétique du trouble. Les sons électroniques joués en direct réutilisent quelques-uns des matériaux sonores de la première partie. « Transparence » nous immerge dans un processus de lenteur.

La mise en scène

La mise en scène cherche à « corporaliser » le designsonore composé principalement par James Giroudon, et à rendre visible le cheminement physique et intérieur de l’interprète. La structure « origami » interagit avec la vidéo, la lumière et le corps. Elle délocalise la matière première de cet assemblage corporel/sonore/spatial, permettant ainsi aux spectateurs d’entrer dans une expérience visuelle et sensorielle inédite.